Compétences et formation Deux nouveaux programmes de génie à l'UdeS

Deux nouveaux programmes de génie à l'UdeS

La faculté de génie de l’Université Sherbrooke a inauguré deux nouveaux programmes d’études cet automne…

Ce sont les programmes de Génie robotique et de Génie du bâtiment qui ont récemment vu le jour dans l’université des Cantons-de-l’Est, selon ce que rapporte le journal Le Métro. Chaque programme a accueilli une cohorte de 35 étudiants, et ce, depuis septembre.

Les deux nouveaux programmes seront structurés selon le même format que les autres programmes de génie de l’UdeS : une durée de quatre ans et demi, avec alternance travail études (typiquement une session de stage pour deux sessions de cours).

 

Le bâtiment, indémodable


Le génie du bâtiment n’est pas tout-à-fait du génie civil; il s’agit en fait d’un croisement entre le génie civil, le génie mécanique et le génie électrique.

Selon le Métro, le doyen de la faculté de génie, Patrick Doucet, estime que le génie du bâtiment est « le plus stable dans le temps », comparativement aux autres secteurs de la construction.

Pourtant, malgré cette stabilité, peu d’écoles de génie offrent ce programme au Québec. C’est donc pour répondre à cette demande d’expertise que l’UdeS a décidé de lancer sa première cohorte de génie du bâtiment.

Un besoin criant, puisque plusieurs fautes ont été rapportées à l’Ordre des ingénieurs du Québec en lien avec le bâtiment, et dans la plupart des cas, c’était le manque d’expertise qui faisait défaut.

 

La robotique en plein essor


Si les bâtiments sont vieux comme le monde, l’autre discipline, elle, relève de la nouveauté. Le programme de génie robotique mis en place par l’Université de Sherbrooke a été créé pour combler la demande nouvellement abondante dans ce domaine.

En effet, il est prévu que le marché de la robotique connaisse un essor d’envergure d’ici les 10 prochaines années, et le besoin de main-d’œuvre dans cette industrie est déjà majeur.

Le génie robotique est une discipline assez variée, puisque des robots sont requis dans de multiples disciplines, que ce soit en production automatisée, en énergie électrique ou en chirurgie, pour ne nommer que ceux-là. Les futurs ingénieurs issus de ce programme auront donc de belles perspectives d’emploi…

Selon Patrick Doucet, l’une des raisons ayant poussé l’UdeS à créer ce second programme est l’objectif de créer une expertise québécoise en la matière, plutôt que d’acheter de l’étranger. Cette nouvelle expertise permettrait ainsi au Québec de jouer un rôle d’impact au niveau international dans ce nouveau marché.