Compétences et formation Un(e) ingénieur(e) électromécanique, ça fait quoi?

Un(e) ingénieur(e) électromécanique, ça fait quoi?

Cette spécialisation de génie assez rare est une sorte d’hybride entre le génie électrique et le génie mécanique. En quoi consiste-t-elle?

Ce n’est qu’un très petit nombre d’ingénieurs québécois qui sont spécialisés en électromécanique. Leurs compétences en font des experts en moteurs et des leaders du milieu industriel.

Mais en quoi consiste exactement la profession d’ingénieur électromécanique? Nous en avons dressé les principales caractéristiques.

 

Les tâches de l’ingénieur électromécanique


Dans le cadre de son travail, un ingénieur électromécanique a pour tâche de concevoir, réaliser et analyser tout appareil ou outil faisant intervenir l’électricité, l’électronique de puissance et la mécanique. Il s’agit du mariage idéal entre génie mécanique et électrique!

Le professionnel du génie électromécanique est donc un expert des moteurs, appareils manufacturiers, véhicules, transformateurs de puissance, éoliennes, turbines, matériel roulant ou automates.

Comme la plupart des appareils évoqués sont employés dans le secteur industriel, le travail de l’ingénieur électromécanique comporte une grande composante de côté pratique et de terrain, le rendant fort polyvalent et diversifié.

 

Le salaire


Comme le génie électromécanique est une spécialisation somme toute rare, il n’existe pas vraiment de données quant à son salaire. Toutefois, il est possible de l’estimer en évaluant le salaire gagné par les ingénieurs des deux spécialisations dont il est issu, le génie mécanique et le génie électrique.

Selon l’enquête sur la rémunération des ingénieurs, un ingénieur mécanique touche en moyenne un salaire annuel de 101 606 $, et un ingénieur électrique, 103 345 $. On peut donc estimer qu’un ingénieur électromécanique gagne environ 102 000 $, un montant d’ailleurs très près de la moyenne des ingénieurs québécois, qui est de 101 726 $.

[caption id="attachment_87486" align="aligncenter" width="720"] Comme la plupart des appareils évoqués sont employés dans le secteur industriel, le travail de l’ingénieur électromécanique comporte une grande composante de côté pratique et de terrain.[/caption]

 

La formation


Pour devenir ingénieur électromécanique, il faut compléter son baccalauréat d’une durée de quatre ans dans le domaine, en plus de devenir membre de l’Ordre des ingénieurs du Québec.

Au Québec, seules deux universités offrent le baccalauréat en génie électromécanique : l’Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT) et l'Université du Québec à Rimouski (UQAR).

 

Les secteurs d’emploi


Ce sont surtout dans des domaines industriels qu’un ingénieur électromécanique travaille. Les principaux sont le secteur minier, le secteur de transformation de métaux et de plastique, les entreprises de production d’énergie, le secteur automobile et routier, le génie-conseil et le milieu manufacturier.

Il est ainsi possible de se placer au sein de plusieurs entreprises comme Kruger, Raglan, Pratt & Whitney, Énergir, Hydro-Québec, ABB, Alstom, GM, Rio Tinto Alcan, Arcelor Mittal, Alcoa, Siemens, General Electric, Nortek, Enercon, ainsi que les firmes de génie conseil comme SNC-Lavalin, WSP Global ou encore Stantec.

 

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