D’après ce que rapporte Radio-Canada, ce sont plus de 350 postes que Pratt & Whitney cherche à combler dans ses installation de Longueuil, Saint-Hubert et Mirabel.
L’entreprise s’est rendue hier aux pavillons de génie mécanique et de génie électrique du cégep de Jonquière pour y rencontrer des étudiants. Elle a aussi tenue kiosque à l’hôtel Delta pour rencontrer d’autres candidats potentiels.
L’entreprise souhaite ainsi embaucher des électrotechniciens, des assembleurs, des opérateurs de machines et autres métiers spécialisés.
Pénurie de main d’œuvre
Trouver de la relève s’avère toutefois une expérience difficile. Au cégep de Jonquière, par exemple, la plupart des étudiants ont déjà trouvé un emploi ou un stage. L’équipe de Pratt & Whitney n’a donc pas rencontré autant de candidats qu’elle aurait souhaité.
« On a beaucoup de défis pour remplacer notre main-d’œuvre qui part à la retraite. On a environ deux tiers de notre main-d’œuvre qui part à la retraite d'ici 2022 », confie le superviseur de la production Jean-Sébastien Fournier à Radio-Canada.
En tout, ce sont 70 candidatures en génie mécanique que l’entreprise déclare avoir reçue. Toutefois, seuls une trentaine d’étudiants terminent le programme cette année.
Au cégep, on éprouve aussi de la difficulté à recruter des étudiants pour les programmes techniques.
Le coordonnateur du programme de génie mécanique, Éric Potvin, a tenu à rappeler que l’établissement a amplement de place pour tous les étudiants qui souhaitent compléter une technique, ajoutant que la porte est ouverte autant « aux jeunes filles qu’aux jeunes garçons ».
