Technologies Les villes intelligentes, amies ou ennemies de la technologie ?

Les villes intelligentes, amies ou ennemies de la technologie ?

L'urbanisation est la principale caractéristique de la vie humaine moderne. Mais est-elle réellement bénéfique?

La technologie et la connectivité joue un grand rôle dans la vie urbaine de nos jours. Cependant, un rapport publié par L'Institut britannique des ingénieurs en mécanique (Imeche) montre qu'il y a beaucoup de choses à changer dans notre approche des compagnies technologiques, des gouvernements et des autorités municipales pour que cette évolution soit vraiment bénéfique.

Ainsi, l'Imeche recommande trois domaines prioritaires où une action à court terme doit être entreprise :

1. Le gouvernement devrait inclure les exigences du système électrique pour les villes intelligentes numériquement intégrées, autant en termes de demande que de fiabilité, dans la prévision de l'avancée vers le futur des infrastructures. L'adoption de la technologie connectée à Internet dans les villes, notamment pour la surveillance, rend les services urbains de plus en plus dépendants de l'électricité. Cela risque non seulement d'augmenter les besoins en électricité, surtout avec l'utilisation anticipée de l'Internet des Objets, mais risquera l'économie et la stabilité des villes en cas de coupure, même courte.

2. Les autorités municipales devraient se concentrer plus sur le travail en collaboration et l'apprentissage urbain au sein d'un réseau de villes, et entamer une discussion avec la population, qui s'inquiète pour l'égalité d'accessibilité. La culture urbaine d'aujourd'hui pousse à une compétition entre les villes intelligentes, et ignore le désir de la population pour une égalité d'accessibilité dans le cadre de l'intégration numérique. Les infrastructures et services urbains devraient donc seulement intégrer de la technologie lorsque celle-ci représente un avantage économique ou social crédible, et ce genre de projets devrait prendre compte des inquiétudes de la population.

3. Les professionnels de l'éducation devraient prendre connaissance des nouvelles compétences nécessaires pour vivre dans une société urbanisée et digitalisée, et ainsi reconfigurer l'éducation et l'apprentissage pour être au niveau de la vie urbaine contemporaine, qui évolue rapidement. Sinon, les futurs actifs risquent de ne pas avoir les compétences nécessaires pour vivre, et encore moins travailler dans des villes intelligentes.

 

Il faudrait donc appliquer ces trois recommandations si l’on souhaite réellement avoir des villes intelligentes amies avec la technologie!