De la calculatrice au iPad, en passant par l’ordinateur, les nouvelles technologies ont toujours trouvé une place dans le secteur de l’éducation. L’ingénieur Simon Biggs, responsable de l’éducation chez la firme britannique Renishaw pour le Pays de Galles, écrit sur The Engineer que les imprimantes 3D auront à leur tour un rôle dans le milieu scolaire de demain.
L’apprentissage en 3D
Pourquoi introduire les imprimantes 3D dans les salles de classe? Simon Biggs explique qu’une telle technologie aide énormément l’apprentissage des enfants, notamment sur diverses disciplines scientifiques comme les mathématiques, le génie et la biologie, mais aussi sur des matières comme la musique, l’histoire, la géographie ou le design.
En plus d’augmenter l’efficacité dans l’apprentissage des élèves, l’imprimerie 3D leur permet aussi de développer de nouvelles habiletés. Ils apprennent notamment à développer des compétences d’initiative, de dessin technique, de programmation, et sont introduits au milieu manufacturier. Les enfants développent également de la rigueur au travail et une certaine sensibilité au monde des nouvelles technologies.
Une popularité montante
En 2013, le département de l’éducation britannique a lancé un projet pilote visant à installer des imprimantes 3D dans 21 écoles à travers le pays. Le projet s’est avéré un succès, plusieurs écoles notant une augmentation considérable de la motivation et de la créativité chez plusieurs élèves.
Depuis, le nombre d’imprimantes 3D dans le milieu scolaire ne cesse de croître. Simon Biggs précise que cette augmentation n’est pas seulement due à la reconnaissance de cette technologie comme étant efficace sur l’éducation, mais aussi au plus grand nombre de ces appareils disponible sur le marché, et surtout aux prix de plus en plus abordables.
À quand l’arrivée des imprimantes 3D dans les écoles québécoises?