L’ÉTS choisie pour le Défi Branchés sur l’avenir
Alexis Vailles
14 mars 2019
Nouvelles
3 minutes à lire
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C’est un consortium formé de canadiens et de britanniques qui sera dirigé par le professeur de génie électrique Louis Dessaint. L’équipe s’est vue remettre une aide financière de 100 000 $, et court la chance de gagner une subvention de 3 millions de dollars pour l’implantation de son projet si elle se classe parmi les six premières équipes. En tout, une trentaine d’équipe canadiennes et une trentaine d’équipes britanniques participent.
Le concours Défi Branchés sur l’avenir (Power Forward Challenge en anglais) est un concours canado-britannique créé par Ressources Naturelles Canada et le Department for Business, Energy and Industrial Strategy, au Royaume-Uni.
L’objectif du Défi est de réaliser un projet qui vise à concevoir différemment les réseaux électriques pour répondre aux besoins de l’avenir.
L’équipe de Louis Dessaint est formée par des chercheurs et étudiants de l’École de technologie supérieure (ÉTS) et de l’Université de Manchester, ainsi que l’entreprise WizGrid, une organisation dirigée par un ancien étudiant du professeur Dessaint et spécialisée en réseaux intelligents.
[caption id="attachment_82887" align="aligncenter" width="390"] Le fondateur de WizGrid Nicolas Mary et le professeur Louis Dessaint[/caption]
Un réseau intelligent
« Le projet que nous proposons au défi est l’installation d’un mini-réseau intelligent installé au campus de l’ÉTS », révèle M. Dessaint. « Le réseau comprend la mise en place d’une centrale solaire de 150 kW, un système de stockage de l’énergie basé sur des batteries et des bornes de recharge bi-directionnelles pour voitures électriques ».
L’objectif d’un tel réseau est de faire le l’écrêtage de pics de puissance (peakshaving en anglais), c’est-à-dire de combler le surplus de demande en énergie lors des périodes de pointe durant une journée.
Le défi est de taille, puisque le campus de l’ÉTS comprend 10 immeubles, dont 3 commerciaux, en plus de 750 chambres de résidences pour étudiants. En tout, l’ensemble de ces installations correspond à une charge de 5000 kW, et peut même atteindre 6000 kW durant les heures les plus achalandées.
« L’électricité au Québec n’est pas chère, mais le devient lorsque des pics de puissance surviennent durant le jour », explique M. Dessaint. « Nous souhaitons ainsi contribuer à produire cette puissance lors des pointes, ne serait-ce qu’à une contribution de 200 kW ».
L’expertise montréalaise de l’ÉTS et de WizGrid visera à implanter le réseau de manière à ce qu’il complémente le réseau d’Hydro-Québec, tandis que les chercheurs de l’Université de Manchester se penchera sur des manières de rendre le réseau autonome, en cas de panne ou de défaillance de courant.
Même si l’équipe a déjà reçu une aide financière de 100 000 $, elle a encore jusqu’au 15 mars (demain!) pour soumettre l’entièreté de son projet. « Nous sommes dans le sprint final! », lance Louis Dessaint avant de retourner travailler.
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