Future ingénieure… et cheerleader !
Alexis Vailles
22 mars 2019
Histoires à succès
4 minutes à lire
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Durant sa première année à la Polytechnique, Rafaëlle Groulx a intégré l’équipe de cheerleading des Carabins de l’Université de Montréal. Depuis, elle a pu compléter conjointement son baccalauréat en génie industriel et pratiquer son sport favori.
Jointe par Génie-inc, elle a bien voulu nous parler de sa passion et de son parcours.
Tu étudies en génie industriel à la Polytechnique. Pourquoi avoir choisi ce programme?
Je voulais étudier en génie mais je ne savais pas dans quelle spécialisation aller. J’ai fait une session en génie électrique pour me rendre compte que je ne m’y plaisais pas.
Le génie industriel m’a intéressée est la dimension de finances et d’optimisation qui n’est pas vraiment couverte dans les autres génies. C’est une spécialisation qui est plus généraliste, moins technique. J’aimerais bien me spécialiser en gestion de projet après mon baccalauréat, et il s’agit du programme idéal pour bien s’y préparer.
Tu pratiques aussi le cheerleading. Qu’est-ce qui t’a attirée vers ce sport?
Avec ma famille, j’allais voir des matchs des Carabins au football. C’est là que j’y ai découvert l’équipe de cheerleading de l’Université de Montréal. Pour moi, c’était un sport complètement nouveau! Il faut dire que c’est assez récent au Canada.
Avant, je croyais comme beaucoup de personnes que le cheerleading ne se résumait qu’à des pom-pom girls. Par contre, lorsque j’ai réellement découvert le sport, j’ai pu réaliser à quel point c’est plus difficile que l’on croit! Il y a de nombreuses acrobaties, de la gymnastique, des pyramides, des compétitions de haut niveau; il faut vraiment des gens forts et en forme physiquement pour pratiquer ce sport.
C’est à ce moment que j’y ai trouvé ma passion et que j’ai décidé de m’essayer pour faire partie de l’équipe des Carabins.
Et est-ce difficile d’intégrer l’équipe des Carabins?
C’est très difficile! Il faut faire des tests physiques et des auditions. Quand je suis rentrée, il y avait un camp de sélection de 4 semaines à compléter. On y évalue nos compétences en cheerleading, particulièrement les capacités physiques et la gymnastique.
Beaucoup de candidates se sont fait retranchées du camp; près d’une sur deux ne parvient pas à se qualifier pour l’équipe! Personnellement, je n’avais aucune expérience au moment de me présenter aux auditions, ça a donc été un grand défi de parvenir à intégrer l’équipe.
[caption id="attachment_83303" align="aligncenter" width="600"] Durant sa première année à la Polytechnique, Rafaëlle Groulx a intégré l’équipe de cheerleading des Carabins de l’Université de Montréal (crédit photo : James Hajjar)[/caption]
Les études en génie demandent beaucoup de temps. Comment fais-tu pour conjuguer à la fois tes études et ton sport?
Je performe très bien sous la pression; j’ai connu mes meilleures sessions lorsque j’avais un horaire chargé! Ça demande toutefois une très grande organisation. Aussi, dans l’équipe, on est toutes des étudiantes universitaires. On s’organise donc entre nous pour se motiver, notamment en organisant des séances d’étude en équipe.
Est-ce que la Polytechnique t’offre de la flexibilité dans ton horaire pour pratiquer ton sport?
Tout à fait! Le service de soutien académique de la Poly est d’une grande aide. À chaque début de session, il m’est possible de modifier mon horaire pour qu’il soit adapté à mes entraînements. Je n’ai aussi jamais eu de problème pour déplacer un examen lorsque j’avais une compétition.
L’équipe des Carabins permet aussi de compléter des sessions à temps plein en n’ayant que 9 crédits par session. Par contre, j’ai toujours été inscrite à des sessions d’au moins 12 crédits.
Y a-t-il des ouvertures pour continuer de pratiquer le cheerleading après l’université?
Bien sûr! Il existe énormément de clubs civils de haut niveau au Québec. Comme je l’ai mentionné précédemment, le cheerleading est encore récent au Canada, mais a beaucoup gagné en popularité au cours des dernières années.
Par contre, contrairement à d’autres sports comme le football ou le hockey, il n’est pas possible de gagner sa vie en pratiquant le sport. Certaines équipes américaines sont financées par des bourses, mais ce n’est pas encore le cas au Canada.
Aurais-tu un conseil à donner aux étudiants qui souhaitent s’inscrire en génie mais qui veulent aussi pratiquer un sport de haut niveau?
Je leur dirais de ne pas hésiter et de foncer! Faire partie des Carabins est une super expérience, et les athlètes bénéficient d’un très bon encadrement et ont accès à de nombreuses ressources. Nous avons notamment tous accès à un tuteur gratuitement. Il paraîtrait même que les athlètes des Carabins ont de meilleures notes que la moyenne des étudiants!
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