Génie à l’Université de Sherbrooke : 74% des demandes de subventions retenues

Près des trois quarts des demandes de subventions par l'UdeS pour la recherche en sciences et en génie ont été retenues, totalisant une enveloppe de près de 11 millions... 

Les facultés de génie et de sciences de l’Université de Sherbrooke (UdeS) ont le vent dans les voiles : pas moins de 55 de leur 74 demandes de subventions de recherche ont été acceptées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie du Canada (CRSNG).

Ce sont ainsi 74,32% des demandes de subventions qui ont été retenues, un taux supérieur à la moyenne canadienne de subventions acceptées, qui s’élève à 66,95%.

Les chercheurs de l’UdeS se partageront un montant de 11 088 160 $ sur cinq ans. De cette somme, 10 565 660 $ proviennent directement des subventions à la découverte, 360 000 $ proviennent de trois suppléments d’accélération de programmes de recherche et 162 500 $ seront remis à 13 jeunes chercheurs.

« Nos jeunes chercheuses et chercheurs se distinguent particulièrement, avec un taux de réussite de 81% », déclare le recteur de l’UdeS, Pierre Cossette, par voie de communiqué.

Outre les programmes de génie comme le génie civil et le génie mécanique, des programmes de sciences comme la biologie, la pharmacologie, l’informatique, la physique quantique ou la kinanthropologie bénéficieront également de l’enveloppe du CRSNG.

 

Des subventions flexibles

Le Programme des subventions à la découverte du CRSNG se distingue des autres types de subventions par la flexibilité qu’il accorde aux chercheurs bénéficiaires. Ainsi, il est possible pour un chercheur de s’éloigner de son centre d’intérêt afin d’explorer d’autres pistes de recherche en lien avec ses recherches principales.

Cela a pour effet de permettre une prise de risques plus élevée : un chercheur peut miser gros sur une avenue jugée improbable et risquée, mais dont le potentiel de bénéfices est grand.

Les subventions à la découverte donnent aussi de la flexibilité en ce qui concerne les travaux de recherche effectués en collaboration, ce qui permet d’ouvrir la porte à plusieurs avenues.