Cet ingénieur est le seul survivant de l’écrasement d’avion en Éthiopie

Parce qu’il était en retard pour prendre son avion, cet ingénieur grec a échappé de justesse à la mort…

« Mon jour de chance ». C’est le titre qu’a attribué l’ingénieur grec Antonis Mavropoulos à un message publié sur sa page Facebook pour expliquer comment un retard à l’aéroport lui a sauvé la vie.

 

L’ingénieur spécialisé en gestion des déchets, président de l’Association internationale des déchets solides, se rendait à Nairobi au Kenya pour participer à la réunion annuelle des Nations Unies pour l’environnement. Toutefois, comme sa valise n’avait pas été enregistrée correctement à l’aéroport, il a raté l’embarquement du désormais tristement célèbre vol ET032.

Cet inconvénient lui aura sauvé la vie : à peine 6 minutes après le décollage, l’avion de modèle Boeing 737-8 MAX s’écrase, emportant avec lui la vie des 149 passagers, dont 18 Canadiens, et des 8 membres de l’équipage qui se trouvaient à bord.

[caption id="attachment_82947" align="aligncenter" width="712"] Un avion Boeing 737-8 MAX d'Ethiopian Airlines[/caption]

 

Évanouissement

Après avoir manqué son vol, M. Mavropoulos est escorté par deux agents de sécurité pour rencontrer le chef de la sécurité au département de police de l’aéroport.

On lui explique alors qu’il a échappé de justesse à la catastrophe. « Il m’a dit gentiment de ne pas protester et de dire merci à Dieu, parce que j’étais le seul passager qui n’a pas participé au vol ET302 », raconte-t-il.

Après être relâché, l’ingénieur a alors le réflexe d’appeler ses proches pour les rassurer. « J’ai réalisé que je devais immédiatement contacter mes proches et leur dire que je n’étais pas là et que pour des petites circonstances aléatoire j’ai raté le vol. Au moment où j’ai eu cette pensée, je me suis effondré, parce que c’est à cet instant que j’ai réalisé à quel point j’avais eu de la chance ».

[caption id="attachment_82946" align="aligncenter" width="403"] Le billet d'avion d'Antonis Mavropoulos[/caption]