Les résultats de l’examen de l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) ont récemment été diffusés pour la région de Montréal. Et comme à chaque année, il arrive que certains ingénieurs échouent!
Si vous vous retrouvez dans une situation d’échec, il y a quelques mesures qui peuvent être prises pour ne pas que ça se produise une seconde fois. Il n’y a qu’à bien anticiper les choses et prendre le tout avec un grain de sel… Voici trois conseils en la matière.
Visez le prochain examen
Si vous avez échoué, vous n’avez pas à ronger votre frein durant une année entière. Sur son site, l’Ordre des ingénieurs rappelle qu’il tient « plusieurs séances d’examen sur l’ensemble du territoire québécois ». Vous n’avez donc qu’à vous inscrire au prochain examen près de chez vous!
Pour l’année 2019, par exemple, l’OIQ tient 17 séances d’examens, réparties dans neuf villes différentes. La prochaine séance dans la région de Montréal aura lieu le 5 juin sur la Rive-Sud et la suivante, le 24 août.
À compter de janvier 2020, toutefois, l’examen ne sera plus donné dans sa forme actuelle. Il sera plutôt remplacé par l’examen relié au nouveau programme de Candidats à la profession d’ingénieur (CPI).
Il faut payer
L’examen professionnel de l’Ordre est gratuit, mais malheureusement, passer une reprise ne l’est pas. Selon la grille tarifaire de l’OIQ, le montant pour une reprise s’élève à 235 $. Ce qui n’est évidemment pas très agréable à débourser…
Concentrez-vous toutefois sur le positif et voyez ces frais comme une source de motivation : avec un tel montant, vous n’aurez certainement pas envie d’échouer une seconde fois!
Étudiez attentivement
La plupart des ingénieurs n’échouent pas l’examen de l’Ordre parce qu’ils ne comprennent pas; c’est plutôt parce qu’ils ne s’y sont pas bien préparés.
En effet, certains d’entre eux, habitués aux gros examens de nature mathématique et physique, négligent leur étude de l’examen de l’Ordre, plus porté sur la profession d’ingénieur et le côté juridique qui y est relié. L’OIQ suggère pourtant un minimum de 20 heures d’étude pour bien y être préparé.
Le Code de déontologie ou le Code des professions, par exemple, sont des documents fort importants à réviser. Les questions y étant reliées comptent respectivement pour 22% et 33,5% de la note de l’examen.
Identifiez la ou les sections à problème
L’examen de l’Ordre est divisé en trois sections : le système professionnel québécois, l’exercice de la profession d’ingénieur et l’environnement juridique. Il faut obtenir plus de 60% dans chacune de ces parties pour passer l’évaluation globale. Il est donc fréquent que ce ne soit qu’une seule partie de l’examen qui cause problème, et que vous ayez obtenu la note de passage dans les deux autres.
Pour la reprise, donc, inutile de tout recommencer du début! Il n’y a qu’à concentrer votre étude davantage sur la section faisant défaut, et de réviser les deux autres plus brièvement.
Ce n’est pas une fatalité!
Le génie est difficile, et les échecs y sont fréquents. Couler un examen, ça arrive; cela ne fait pas forcément de vous un mauvais ingénieur.
De toute manière, il est tout à fait possible de travailler en génie sans être membre de l’OIQ, pourvu que vos travaux soient effectués sous la supervision d’un autre ingénieur. Cela devrait donc vous suffire en attendant de passer le prochain examen!