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Des milliers de défauts de fabrication sur le nouveau pont Champlain
Alexis Vailles
5 décembre 2017
Nouvelles
2 minutes à lire
2 121
Mis à jour le 12 mars 2019
Avant même sa complétion, le nouveau pont Champlain doit déjà subir des milliers de réparations…
Plus de 2000 réparations ont déjà dues être effectuées sur des pièces destinées au nouveau pont Champlain, selon ce que rapporte le Journal de Montréal dans une enquête parue lundi.
Ce sont principalement des poutres-caissons en provenance de la firme Tecade, en Espagne, qui font défaut. Certains caissons comporteraient même plus de 300 défauts pièce.
Les premières défaillances sur les pièces ont été détectées à l’automne 2016. Des tests à ultrasons ont alors été commandés à des entreprises spécialisés. Le constat s'est avéré alarmant : des centaines de défaut ont été détectés.
Des équipes de soudure ont depuis passé plusieurs journées à effectuer des réparations. Le Journal de Montréal soutient que les poutres font toujours l’objet d’inspection.
En tout, le Journal a compilé six types de problèmes observables sur les matériaux : des trous mal effectués ou mal alignés, de l’acier poreux, des vis et des boulons défectueux, des soudures non-complétées, de l’acier fissuré, et du béton manquant dans certains espaces dans les matériaux. Un pilier en béton aurait même éclaté à cause de ce dernier type de défaut.
Vu l’ampleur du chantier, il est normal que des problèmes surviennent au cours de l’exécution des travaux. Mais est-ce qu’un nombre aussi élevé de défauts est une chose normale ? Il se trouve que les opinions divergent.
Si certains ingénieurs sous le couvert de l’anonymat ont fait part au Journal de Montréal de leur inquiétude, Daniel Genest, directeur de la coordination au consortium Signature sur le Saint-Laurent, décrit la situation comme « normale » à Radio-Canada. M. Genest explique que des défauts dans des pièces construites hors-chantier ne sont pas un fait atypique, et que les pièces posant problème seront parfaitement fonctionnelles au moment de leur installation.
La révélation de ces nombreux défauts compromet toutefois la date de livraison du pont, dont les travaux sont prévus être terminés en décembre 2018, soit dans un an seulement. Même si la date de fin pourrait être ajustée à début 2019, le gouvernement canadien affirme à Radio-Canada qu’il suit les travaux de près afin de « s’assurer que toutes les exigences de l’entente sont respectées ».
Avec tous ces défauts et les délais à respecter, les ingénieurs chargés de superviser les travaux risquent d’avoir du pain sur la planche au cours de la prochaine année…
Plus de 2000 réparations ont déjà dues être effectuées sur des pièces destinées au nouveau pont Champlain, selon ce que rapporte le Journal de Montréal dans une enquête parue lundi.
Ce sont principalement des poutres-caissons en provenance de la firme Tecade, en Espagne, qui font défaut. Certains caissons comporteraient même plus de 300 défauts pièce.
Les premières défaillances sur les pièces ont été détectées à l’automne 2016. Des tests à ultrasons ont alors été commandés à des entreprises spécialisés. Le constat s'est avéré alarmant : des centaines de défaut ont été détectés.
Des équipes de soudure ont depuis passé plusieurs journées à effectuer des réparations. Le Journal de Montréal soutient que les poutres font toujours l’objet d’inspection.
En tout, le Journal a compilé six types de problèmes observables sur les matériaux : des trous mal effectués ou mal alignés, de l’acier poreux, des vis et des boulons défectueux, des soudures non-complétées, de l’acier fissuré, et du béton manquant dans certains espaces dans les matériaux. Un pilier en béton aurait même éclaté à cause de ce dernier type de défaut.
Est-ce anormal?
Vu l’ampleur du chantier, il est normal que des problèmes surviennent au cours de l’exécution des travaux. Mais est-ce qu’un nombre aussi élevé de défauts est une chose normale ? Il se trouve que les opinions divergent.
Si certains ingénieurs sous le couvert de l’anonymat ont fait part au Journal de Montréal de leur inquiétude, Daniel Genest, directeur de la coordination au consortium Signature sur le Saint-Laurent, décrit la situation comme « normale » à Radio-Canada. M. Genest explique que des défauts dans des pièces construites hors-chantier ne sont pas un fait atypique, et que les pièces posant problème seront parfaitement fonctionnelles au moment de leur installation.
La révélation de ces nombreux défauts compromet toutefois la date de livraison du pont, dont les travaux sont prévus être terminés en décembre 2018, soit dans un an seulement. Même si la date de fin pourrait être ajustée à début 2019, le gouvernement canadien affirme à Radio-Canada qu’il suit les travaux de près afin de « s’assurer que toutes les exigences de l’entente sont respectées ».
Avec tous ces défauts et les délais à respecter, les ingénieurs chargés de superviser les travaux risquent d’avoir du pain sur la planche au cours de la prochaine année…
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