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2019 a vu la fin des ingénieurs juniors
Alexis Vailles
18 décembre 2019
Nouvelles
4 minutes à lire
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Mis à jour le 18 décembre 2019
Eh oui! L'année 2019 aura vu la fin du titre officiel « ingénieur junior ». Et ce n'était pas un poisson d'avril de l'Ordre des ingénieurs du Québec! Rappel de ce qui s'est passé.
Le 1er avril 2019, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) a instauré un nouveau programme d'accès à la profession pour remplacer le juniorat.
Dorénavant, pour obtenir le titre d’ingénieur, il faut d’abord devenir candidat à la profession d’ingénieur (CPI).
« Tous ceux qui possèdent le titre d’ingénieur junior présentement peuvent encore l’utiliser jusqu’au 1er avril 2022. Après cette date, le titre et le permis qui y est rattaché n’existeront plus. À compter du 1er avril 2019, tous ceux qui feront la demande pour le programme d’accès à la profession porteront le titre de candidat à la profession d’ingénieur (CPI) », explique Kathy Baig, présidente de l’OIQ.
En 2016, l’Ordre des ingénieurs du Québec avait adopté le plan stratégique ING2020. L’objectif de l’Ordre était de devenir LA référence en matière de protection du public, notamment en faisant davantage de prévention et en accompagnant mieux les membres. Le plan incluait notamment la refonte complète du programme de juniorat.
« Certains juniors nous mentionnaient ne pas se sentir prêts à assumer les responsabilités de travailler avec le titre d’ingénieur à la fin de leur juniorat, d’autres nous disaient ne pas avoir eu une bonne collaboration avec l’ingénieur qui devait les superviser durant leur juniorat », confie Mme Baig.
Plusieurs nouveautés seront amenées par le programme d’accès à la profession. Ce programme a pour but de préparer les futurs ingénieurs à exercer avec rigueur et compétence.
Avant, le programme d’ingénieur junior devait durer au minimum 36 mois. Après ces trois ans de pratique, un junior était admissible à passer ses examens de l’Ordre. Cependant, comme il n’y avait pas de durée limite, certains professionnels du génie conservaient ce titre durant une plus longue période.
Avec le nouveau programme, cette période minimale de trois ans a toutefois été raccourcie, et une durée maximale a été établie.
« Maintenant, un CPI doit compléter le programme dans une durée limite de cinq ans. Par contre, la durée minimale sera désormais de 24 mois [deux ans], si un CPI parvient à démontrer qu’il possède les six compétences prévues par le programme », explique Mme Baig.
Ces six compétences sont la connaissance du système professionnel, l’éthique et la déontologie, le professionnalisme et les valeurs de la profession, les lois et les règlements applicables, les normes de pratique professionnelle et le développement de la profession et les compétences de l’ingénieur.
Autre changement important : contrairement aux ingénieurs juniors, les CPI ne seront pas soumis aux 30 heures de formation continue obligatoires. Ils devront compléter 30 heures de formation en ligne durant leur programme d’accès à la profession.
Selon Mme Baig, ces 30 heures « prépareront les CPI à la passation de l’examen de l’Ordre ».
Pas besoin d'attendre de compléter son baccalauréat pour devenir un CPI! Il sera possible de commencer le volet théorique du programme de CPI durant les études universitaires, après qu'un étudiant en génie ait complété 60 crédits dans son programme.
En outre, à l'intérieur de la durée minimale de 24 mois d'expérience professionnelle exigée, 8 mois pourront être crédités à même les stages universitaires, pourvu qu'ils aient été effectués après qu'un étudiant ait complété plus de 60 crédits.
Un autre objectif du nouveau programme est de faciliter l’accès à la profession aux professionnels formés à l’étranger (PFÉ).
« Avant, lorsqu’un ingénieur avait été formé à l’étranger, il devait passer son équivalence avant de commencer son juniorat. Désormais, il lui sera possible de faire son équivalence tout en étant CPI », affirme Kathy Baig. Les nouveaux arrivants pourront donc devenir ingénieurs plus rapidement, pour autant qu’ils complètent adéquatement leur équivalence.
Aussi, avant, pour qu'un PFÉ accède au juniorat, il lui fallait 12 mois d’expérience de travail au Canada. Cette période a désormais été retirée. Un PFÉ devra toutefois démontrer à l’Ordre qu’il peut pratiquer le métier d’ingénieur selon les normes canadiennes.
Mme Baig a tenu à rappeler que chaque parcours étant différent, l’accès à la profession pour un nouvel arrivant se fait « au cas par cas ».
Une vidéo qui vous explique tout sur le nouveau programme de CPI :
Le 1er avril 2019, l’Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ) a instauré un nouveau programme d'accès à la profession pour remplacer le juniorat.
Candidat à la profession d'ingénieur (CPI)
Dorénavant, pour obtenir le titre d’ingénieur, il faut d’abord devenir candidat à la profession d’ingénieur (CPI).
Que faire avec votre titre d'ingénieur junior?
« Tous ceux qui possèdent le titre d’ingénieur junior présentement peuvent encore l’utiliser jusqu’au 1er avril 2022. Après cette date, le titre et le permis qui y est rattaché n’existeront plus. À compter du 1er avril 2019, tous ceux qui feront la demande pour le programme d’accès à la profession porteront le titre de candidat à la profession d’ingénieur (CPI) », explique Kathy Baig, présidente de l’OIQ.
Une décision pour le mieux
En 2016, l’Ordre des ingénieurs du Québec avait adopté le plan stratégique ING2020. L’objectif de l’Ordre était de devenir LA référence en matière de protection du public, notamment en faisant davantage de prévention et en accompagnant mieux les membres. Le plan incluait notamment la refonte complète du programme de juniorat.
« Certains juniors nous mentionnaient ne pas se sentir prêts à assumer les responsabilités de travailler avec le titre d’ingénieur à la fin de leur juniorat, d’autres nous disaient ne pas avoir eu une bonne collaboration avec l’ingénieur qui devait les superviser durant leur juniorat », confie Mme Baig.
Plusieurs nouveautés seront amenées par le programme d’accès à la profession. Ce programme a pour but de préparer les futurs ingénieurs à exercer avec rigueur et compétence.
Finie la période de trois ans!
Avant, le programme d’ingénieur junior devait durer au minimum 36 mois. Après ces trois ans de pratique, un junior était admissible à passer ses examens de l’Ordre. Cependant, comme il n’y avait pas de durée limite, certains professionnels du génie conservaient ce titre durant une plus longue période.
Avec le nouveau programme, cette période minimale de trois ans a toutefois été raccourcie, et une durée maximale a été établie.
« Maintenant, un CPI doit compléter le programme dans une durée limite de cinq ans. Par contre, la durée minimale sera désormais de 24 mois [deux ans], si un CPI parvient à démontrer qu’il possède les six compétences prévues par le programme », explique Mme Baig.
Les six compétences à acquérir
Ces six compétences sont la connaissance du système professionnel, l’éthique et la déontologie, le professionnalisme et les valeurs de la profession, les lois et les règlements applicables, les normes de pratique professionnelle et le développement de la profession et les compétences de l’ingénieur.
Autre changement important : contrairement aux ingénieurs juniors, les CPI ne seront pas soumis aux 30 heures de formation continue obligatoires. Ils devront compléter 30 heures de formation en ligne durant leur programme d’accès à la profession.
Selon Mme Baig, ces 30 heures « prépareront les CPI à la passation de l’examen de l’Ordre ».
Commencer le programme durant l'Université
Pas besoin d'attendre de compléter son baccalauréat pour devenir un CPI! Il sera possible de commencer le volet théorique du programme de CPI durant les études universitaires, après qu'un étudiant en génie ait complété 60 crédits dans son programme.
En outre, à l'intérieur de la durée minimale de 24 mois d'expérience professionnelle exigée, 8 mois pourront être crédités à même les stages universitaires, pourvu qu'ils aient été effectués après qu'un étudiant ait complété plus de 60 crédits.
Des avantages pour les nouveaux arrivants
Un autre objectif du nouveau programme est de faciliter l’accès à la profession aux professionnels formés à l’étranger (PFÉ).
« Avant, lorsqu’un ingénieur avait été formé à l’étranger, il devait passer son équivalence avant de commencer son juniorat. Désormais, il lui sera possible de faire son équivalence tout en étant CPI », affirme Kathy Baig. Les nouveaux arrivants pourront donc devenir ingénieurs plus rapidement, pour autant qu’ils complètent adéquatement leur équivalence.
Aussi, avant, pour qu'un PFÉ accède au juniorat, il lui fallait 12 mois d’expérience de travail au Canada. Cette période a désormais été retirée. Un PFÉ devra toutefois démontrer à l’Ordre qu’il peut pratiquer le métier d’ingénieur selon les normes canadiennes.
Mme Baig a tenu à rappeler que chaque parcours étant différent, l’accès à la profession pour un nouvel arrivant se fait « au cas par cas ».
Une vidéo qui vous explique tout sur le nouveau programme de CPI :
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