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Ce béton qui se répare lui-même
Alexis Vailles
14 novembre 2017
Technologies
2 minutes à lire
1 726
Mis à jour le 12 mars 2019
Vous en avez assez de la stabilité précaire de nos ponts ? Cette nouvelle découverte serait peut-être la solution...
Lorsqu’une craque se créé dans une infrastructure en béton, cela permet à l’eau de s’infiltrer dans le matériau et de gruger l’acier à l’intérieur. De quoi donner des cauchemars à tous les ingénieurs civils pendant des années. Une équipe de recherche de l’Université de technologie Delft, aux Pays-Bas, aurait toutefois découvert la solution à ces problèmes : un béton qui se répare lui-même ! GineersNow rapporte les détails de cette étonnante découverte.
Ce n’est pas une équipe de de recherche en génie civil qui a procédé à cette découverte, mais une équipe en microbiologie. En effet, l’équipe a employé une bactérie qui, intégrée dans le béton, permet de colmater les fissures en produisant du calcaire.
Les bactéries sont créées pour se reproduire au contact de l’humidité. Autrement dit, lorsqu’une fissure dans la structure se créé et que l’eau s’y infiltre, les bactéries commencent à se reproduire en produisant le calcaire nécessaire pour refermer la fissure.
À l’intérieur du béton, elles peuvent survivre à des conditions très difficiles, étant capables de rester en vie plusieurs décennies sans eau, nourriture ou oxygène !
De plus, la fabrication de ce nouveau matériau est relativement simple : l’équipe a enfermé les bactéries et du lactate de calcium dans de petites billes de plastique biodégradable. Ces billes sont ajoutées au mélange régulier de béton, alors qu’il est encore liquide.
GineersNow rapporte que le plus grand défi qu’a rencontré l’équipe a été de réussir à faire produire aux bactéries un matériau capable de colmater les fissures dans le béton, matériau qui s’est avéré être le calcaire.
Il s’agit donc d’un parfait mariage entre la biologie et les matériaux de construction. Cette nouvelle découverte, si appliquée adéquatement, pourrait permettre d’économiser beaucoup d’argent public, sans parler de ses effets potentiellement bénéfiques sur l’environnement…
Reste à voir si nous l’utiliserons au Québec la prochaine fois que l’échangeur Turcot et le pont Champlain seront à refaire !
Lorsqu’une craque se créé dans une infrastructure en béton, cela permet à l’eau de s’infiltrer dans le matériau et de gruger l’acier à l’intérieur. De quoi donner des cauchemars à tous les ingénieurs civils pendant des années. Une équipe de recherche de l’Université de technologie Delft, aux Pays-Bas, aurait toutefois découvert la solution à ces problèmes : un béton qui se répare lui-même ! GineersNow rapporte les détails de cette étonnante découverte.
Ce n’est pas une équipe de de recherche en génie civil qui a procédé à cette découverte, mais une équipe en microbiologie. En effet, l’équipe a employé une bactérie qui, intégrée dans le béton, permet de colmater les fissures en produisant du calcaire.
Les bactéries sont créées pour se reproduire au contact de l’humidité. Autrement dit, lorsqu’une fissure dans la structure se créé et que l’eau s’y infiltre, les bactéries commencent à se reproduire en produisant le calcaire nécessaire pour refermer la fissure.
À l’intérieur du béton, elles peuvent survivre à des conditions très difficiles, étant capables de rester en vie plusieurs décennies sans eau, nourriture ou oxygène !
De plus, la fabrication de ce nouveau matériau est relativement simple : l’équipe a enfermé les bactéries et du lactate de calcium dans de petites billes de plastique biodégradable. Ces billes sont ajoutées au mélange régulier de béton, alors qu’il est encore liquide.
GineersNow rapporte que le plus grand défi qu’a rencontré l’équipe a été de réussir à faire produire aux bactéries un matériau capable de colmater les fissures dans le béton, matériau qui s’est avéré être le calcaire.
Il s’agit donc d’un parfait mariage entre la biologie et les matériaux de construction. Cette nouvelle découverte, si appliquée adéquatement, pourrait permettre d’économiser beaucoup d’argent public, sans parler de ses effets potentiellement bénéfiques sur l’environnement…
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