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Quelles sont les spécialisations de génie qui embauchent le plus de femmes?
Alexis Vailles
14 février 2019
Bon à savoir
3 minutes à lire
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Mis à jour le 11 mars 2019
Les femmes en génie sont fortement sous-représentées, mais pas dans toutes les spécialisations…
Au Québec, ce sont seulement 15% des ingénieurs qui sont des femmes. Bien que cette proportion soit à la hausse chez les ingénieurs plus jeunes, le nombres de femmes qui exercent la profession est encore bien en deçà d’un seuil paritaire.
Toutefois, certaines spécialisations de génie embauchent un plus grand pourcentage de femmes que d’autres. Lesquelles sont les plus paritaires? À partir de l’enquête sur la rémunération des ingénieurs, Génie-inc en a dressé la liste :
On observe d’entrée de jeu que ce serait le génie géologique qui embauche le taux le plus élevé de femmes (36%). À l’autre bout du tableau, le génie de la production automatisée est celui qui en embaucherait le moins (7,2%).
Ces deux spécialisations de génie n’étant toutefois pas les plus populaires, il est difficile de tirer des conclusions à partir de ces résultats.
Il est aussi à noter qu’en raison du faible nombre de répondants dans certaines spécialisations, leurs données ont été exclues de la liste. C’est le cas notamment du génie minier, du génie aérospatial, ou encore du génie forestier.
Les deux spécialisations de génie qui se démarquent le plus positivement en taux d’ingénieures femmes sont le génie chimique et le génie industriel.
Tous deux des domaines de génie fort populaires, ils embauchent environ un tiers de femmes (35,2% et 33,2%, respectivement). Ces proportions, bien qu’inférieures à 50%, sont celles qui s’en rapprochent le plus.
Il est difficile d’expliquer pourquoi ces spécialisations trouvent preneur chez les femmes plus que les autres. Cela fait toutefois longtemps que la proportion de femmes y est plus élevée qu’ailleurs.
Si plusieurs domaines de génie se démarquent (en bien ou en mal) pour la proportion d’ingénieures qu’ils embauchent, qu’en est-il des trois spécialisations qui sont les plus populaires?
Le génie civil, d’abord, se porte assez bien en la matière : près de 19% des ingénieurs civils sont des femmes. Cette proportion demeure faible, mais dépasse la moyenne provinciale de 15%.
En génie mécanique et en génie électrique, toutefois, la proportion est beaucoup plus faible. Seulement 10% des ingénieurs mécaniques sont des femmes, et 7,6% des ingénieurs électriques.
Ensemble, le génie mécanique, civil et électrique comptent pour 67% de tous les ingénieurs du Québec.
L’avenir des femmes en génie est toutefois prometteur. En 2017, Ingénieurs Canada s’est fixé comme objectif d’augmenter la proportion de femmes en génie à 30% d’ici 2030. Un objectif reconduit par l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) et sa présidente Kathy Baig.
Déjà, des spécialisations de génie à forte majorité masculine voient leurs nombre d’inscrites augmenter. C’est le cas notamment du génie informatique et logiciel, ou le nombre de femmes qui y complètent un baccalauréat a fortement augmenté depuis quelques années.
Au Québec, d’autres professions qui étaient traditionnellement masculines embauchent maintenant une majorité de femmes. C’est notamment le cas des médecins et des avocats.
Au Québec, ce sont seulement 15% des ingénieurs qui sont des femmes. Bien que cette proportion soit à la hausse chez les ingénieurs plus jeunes, le nombres de femmes qui exercent la profession est encore bien en deçà d’un seuil paritaire.
Toutefois, certaines spécialisations de génie embauchent un plus grand pourcentage de femmes que d’autres. Lesquelles sont les plus paritaires? À partir de l’enquête sur la rémunération des ingénieurs, Génie-inc en a dressé la liste :
Du meilleur au pire
On observe d’entrée de jeu que ce serait le génie géologique qui embauche le taux le plus élevé de femmes (36%). À l’autre bout du tableau, le génie de la production automatisée est celui qui en embaucherait le moins (7,2%).
Ces deux spécialisations de génie n’étant toutefois pas les plus populaires, il est difficile de tirer des conclusions à partir de ces résultats.
Il est aussi à noter qu’en raison du faible nombre de répondants dans certaines spécialisations, leurs données ont été exclues de la liste. C’est le cas notamment du génie minier, du génie aérospatial, ou encore du génie forestier.
Le génie chimique et le génie industriel : les grands champions
Les deux spécialisations de génie qui se démarquent le plus positivement en taux d’ingénieures femmes sont le génie chimique et le génie industriel.
Tous deux des domaines de génie fort populaires, ils embauchent environ un tiers de femmes (35,2% et 33,2%, respectivement). Ces proportions, bien qu’inférieures à 50%, sont celles qui s’en rapprochent le plus.
Il est difficile d’expliquer pourquoi ces spécialisations trouvent preneur chez les femmes plus que les autres. Cela fait toutefois longtemps que la proportion de femmes y est plus élevée qu’ailleurs.
Les trois géants : génie mécanique, génie civil, génie électrique
Si plusieurs domaines de génie se démarquent (en bien ou en mal) pour la proportion d’ingénieures qu’ils embauchent, qu’en est-il des trois spécialisations qui sont les plus populaires?
Le génie civil, d’abord, se porte assez bien en la matière : près de 19% des ingénieurs civils sont des femmes. Cette proportion demeure faible, mais dépasse la moyenne provinciale de 15%.
En génie mécanique et en génie électrique, toutefois, la proportion est beaucoup plus faible. Seulement 10% des ingénieurs mécaniques sont des femmes, et 7,6% des ingénieurs électriques.
Ensemble, le génie mécanique, civil et électrique comptent pour 67% de tous les ingénieurs du Québec.
Pour l’avenir
L’avenir des femmes en génie est toutefois prometteur. En 2017, Ingénieurs Canada s’est fixé comme objectif d’augmenter la proportion de femmes en génie à 30% d’ici 2030. Un objectif reconduit par l’Ordre des Ingénieurs du Québec (OIQ) et sa présidente Kathy Baig.
Déjà, des spécialisations de génie à forte majorité masculine voient leurs nombre d’inscrites augmenter. C’est le cas notamment du génie informatique et logiciel, ou le nombre de femmes qui y complètent un baccalauréat a fortement augmenté depuis quelques années.
Au Québec, d’autres professions qui étaient traditionnellement masculines embauchent maintenant une majorité de femmes. C’est notamment le cas des médecins et des avocats.
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