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Pourquoi dit-on « chevaux-vapeur » plutôt qu'un autre animal?
Elsa Moreira
13 mai 2019
Bon à savoir
2 minutes à lire
8 619
Mis à jour le 13 mai 2019
Connaissez-vous l’origine du « cheval-vapeur », cette ancienne unité de mesure de la puissance?
Les habitués des systèmes de mesures différents du système international sont familiers avec l’unité de « cheval-vapeur » pour mesurer la puissance d’une machine ou d’un moteur. Bien que considérée comme révolue, cette unité est encore utilisée dans quelques domaines spécifiques, notamment par certains adeptes d’automobiles.
Mais pourquoi utilise-t-on le nom du cheval pour cette unité et non celui d'un autre animal? Un article publié sur GineersNow répond à cette question. Petite leçon d’histoire...
Ainsi, au début des années 1780, l'ingénieur écossais James Watt cherchait une manière efficace de vendre sa nouvelle invention : une machine à vapeur plus puissante que la classique Newcomen de l'époque.
Beaucoup de ses clients potentiels utilisaient alors des chevaux pour faire fonctionner leurs opérations. Watt a donc imaginé une unité permettant de comparer la puissance de sa machine à celle générée par les chevaux. C’est ainsi que sont nés les « chevaux-vapeur ».
[caption id="attachment_84663" align="aligncenter" width="715"] L'ingénieur et inventeur James Watt[/caption]
La manière dont Watt s’y est pris pour calculer la valeur de sa nouvelle unité est encore remise en question aujourd'hui.
L’inventeur avait conclu d’après ses expériences de l’époque qu'un cheval de trait typique pouvait effectuer 32 400 pieds-livres de travail par minute et maintenir ce rythme pour toute une journée. Sa machine à vapeur atteignait quant à elle les 33 000 pieds-livres par minute, surpassant ainsi la capacité d’un cheval.
Évidemment, aucun cheval de trait ne peut accomplir 32 400 pieds-livres de travail par minute, mais en surestimant les capacités des chevaux, James Watt s'est assuré que sa machine serait toujours plus performante que l’animal.
Les « chevaux-vapeur » sont devenus populaires en tant qu'unité de mesure grâce à l’essentielle contribution de la machine de Watt durant la révolution industrielle. Durant près d’un siècle, il s’agissait de l’unité de puissance la plus couramment utilisée!
Néanmoins, la plupart des pays (et des ingénieurs) fonctionnent désormais avec le Watt comme unité de puissance, qui, ironiquement, a été nommé ainsi en hommage à l'inventeur des chevaux-vapeurs!
La valeur d’un cheval-vapeur est d’environ 735,5 watts.
Les habitués des systèmes de mesures différents du système international sont familiers avec l’unité de « cheval-vapeur » pour mesurer la puissance d’une machine ou d’un moteur. Bien que considérée comme révolue, cette unité est encore utilisée dans quelques domaines spécifiques, notamment par certains adeptes d’automobiles.
Mais pourquoi utilise-t-on le nom du cheval pour cette unité et non celui d'un autre animal? Un article publié sur GineersNow répond à cette question. Petite leçon d’histoire...
Ainsi, au début des années 1780, l'ingénieur écossais James Watt cherchait une manière efficace de vendre sa nouvelle invention : une machine à vapeur plus puissante que la classique Newcomen de l'époque.
Beaucoup de ses clients potentiels utilisaient alors des chevaux pour faire fonctionner leurs opérations. Watt a donc imaginé une unité permettant de comparer la puissance de sa machine à celle générée par les chevaux. C’est ainsi que sont nés les « chevaux-vapeur ».
[caption id="attachment_84663" align="aligncenter" width="715"] L'ingénieur et inventeur James Watt[/caption]
Un estimé douteux
La manière dont Watt s’y est pris pour calculer la valeur de sa nouvelle unité est encore remise en question aujourd'hui.
L’inventeur avait conclu d’après ses expériences de l’époque qu'un cheval de trait typique pouvait effectuer 32 400 pieds-livres de travail par minute et maintenir ce rythme pour toute une journée. Sa machine à vapeur atteignait quant à elle les 33 000 pieds-livres par minute, surpassant ainsi la capacité d’un cheval.
Évidemment, aucun cheval de trait ne peut accomplir 32 400 pieds-livres de travail par minute, mais en surestimant les capacités des chevaux, James Watt s'est assuré que sa machine serait toujours plus performante que l’animal.
Les « chevaux-vapeur » sont devenus populaires en tant qu'unité de mesure grâce à l’essentielle contribution de la machine de Watt durant la révolution industrielle. Durant près d’un siècle, il s’agissait de l’unité de puissance la plus couramment utilisée!
Néanmoins, la plupart des pays (et des ingénieurs) fonctionnent désormais avec le Watt comme unité de puissance, qui, ironiquement, a été nommé ainsi en hommage à l'inventeur des chevaux-vapeurs!
La valeur d’un cheval-vapeur est d’environ 735,5 watts.
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