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L’avion électrique, c’est pour quand?
Alexis Vailles
28 juin 2019
Technologies
3 minutes à lire
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Mis à jour le 28 juin 2019
Peut-on espérer bientôt voyager à bord d'un modèle d’avion viable qui carbure entièrement à l’électricité?
Du 17 au 23 juin derniers, de nombreux amateurs d’aviation se sont réunis au Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace, tenu à Paris. Chaque année, le Salon présente les plus récentes innovations dans le secteur.
L’événement a toutefois suscité la curiosité de plusieurs écologistes pour la présence de prototypes d’avions 100% électriques, sans kérosène. La solution aux problèmes de gaz à effet serre?
Sur le site Fournisseur-energie.com, la journaliste Ariane Dumont, présente un portrait de la situation.
Plusieurs constructeurs d’avions et équipementiers ont présenté leur propre modèle de transport aérien électrifié.
L’entreprise Airbus a retenu l’attention de plusieurs avec son prototype de « taxi volant », entièrement électrique, capable d’atterrir et de décoller verticalement. Le véhicule possède toutefois une autonomie encore faible, à 60 km.
Le modèle est toutefois prometteur. Airbus aurait même conclu un partenariat avec le réseau de transport parisien afin d’intégrer des taxis aériens du genre aux modes de transport de la capitale française.
Mais c’est l’entreprise israélienne Eviation qui s’est le plus démarquée dans le rayon de l’électricité, en dévoilant au Salon un modèle d’avion électrique 9 places nommé « Alice ». L’appareil serait capable de voyager sur une distance de 1000 km sans rechargement!
Eviation est présentement en attente de certification afin de pouvoir voler et transporter des passagers.
[caption id="attachment_87971" align="aligncenter" width="720"] L'avion « Alice », du constructeur israélien Eviation.[/caption]
Alors, quand pourront-nous officiellement nous déplacer en avion électrique, sans se sentir coupables de contribuer aux changements climatiques?
Cela dépend du la liaison que l’on souhaite accomplir. Un vol interne à bord d’un appareil électrique devrait avoir lieu dans un horizon de quelques années, voire quelques décennies tout au plus.
Pour une liaison internationale, comme un vol Montréal-Pékin par exemple, cela risque toutefois d’attendre encore un peu. La puissance requise pour transporter autant de passagers sur une aussi grande distance étant très élevée, des prototypes de batteries de haut calibre restent encore à concevoir.
Un paradoxe se créé aussi dans le cas de l’utilisation de batteries : plus elles sont puissantes, plus elles sont lourdes, ce qui ajoute un poids considérable à transporter. Dans le cas de l’avion « Alice », les batteries occupent 60% du poids de l’appareil.
N’empêche, la compagnie européenne EasyJet promet un vol 100% électrique entre Paris et Londres d’ici 2030. Plusieurs autres entreprises parlent également de mettre en service des lignes de vol électriques dans un horizon rapproché.
Avec le nombre de passagers qui augmente à chaque année, une telle transition permettrait de réduire considérablement la quantité de CO2 émise en voyageant.
Au Canada, ce sont environ 3% de nos émissions de gaz à effets de serre qui proviennent de l’aviation annuellement.
Du 17 au 23 juin derniers, de nombreux amateurs d’aviation se sont réunis au Salon international de l’Aéronautique et de l’Espace, tenu à Paris. Chaque année, le Salon présente les plus récentes innovations dans le secteur.
L’événement a toutefois suscité la curiosité de plusieurs écologistes pour la présence de prototypes d’avions 100% électriques, sans kérosène. La solution aux problèmes de gaz à effet serre?
Sur le site Fournisseur-energie.com, la journaliste Ariane Dumont, présente un portrait de la situation.
Airbus et Eviation surprennent
Plusieurs constructeurs d’avions et équipementiers ont présenté leur propre modèle de transport aérien électrifié.
L’entreprise Airbus a retenu l’attention de plusieurs avec son prototype de « taxi volant », entièrement électrique, capable d’atterrir et de décoller verticalement. Le véhicule possède toutefois une autonomie encore faible, à 60 km.
Le modèle est toutefois prometteur. Airbus aurait même conclu un partenariat avec le réseau de transport parisien afin d’intégrer des taxis aériens du genre aux modes de transport de la capitale française.
Mais c’est l’entreprise israélienne Eviation qui s’est le plus démarquée dans le rayon de l’électricité, en dévoilant au Salon un modèle d’avion électrique 9 places nommé « Alice ». L’appareil serait capable de voyager sur une distance de 1000 km sans rechargement!
Eviation est présentement en attente de certification afin de pouvoir voler et transporter des passagers.
[caption id="attachment_87971" align="aligncenter" width="720"] L'avion « Alice », du constructeur israélien Eviation.[/caption]
Une économie considérable de CO2
Alors, quand pourront-nous officiellement nous déplacer en avion électrique, sans se sentir coupables de contribuer aux changements climatiques?
Cela dépend du la liaison que l’on souhaite accomplir. Un vol interne à bord d’un appareil électrique devrait avoir lieu dans un horizon de quelques années, voire quelques décennies tout au plus.
Pour une liaison internationale, comme un vol Montréal-Pékin par exemple, cela risque toutefois d’attendre encore un peu. La puissance requise pour transporter autant de passagers sur une aussi grande distance étant très élevée, des prototypes de batteries de haut calibre restent encore à concevoir.
Un paradoxe se créé aussi dans le cas de l’utilisation de batteries : plus elles sont puissantes, plus elles sont lourdes, ce qui ajoute un poids considérable à transporter. Dans le cas de l’avion « Alice », les batteries occupent 60% du poids de l’appareil.
N’empêche, la compagnie européenne EasyJet promet un vol 100% électrique entre Paris et Londres d’ici 2030. Plusieurs autres entreprises parlent également de mettre en service des lignes de vol électriques dans un horizon rapproché.
Avec le nombre de passagers qui augmente à chaque année, une telle transition permettrait de réduire considérablement la quantité de CO2 émise en voyageant.
Au Canada, ce sont environ 3% de nos émissions de gaz à effets de serre qui proviennent de l’aviation annuellement.
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