6 facteurs à considérer pour construire des villes durables

L’avenir écologique passe inévitablement par un virage durable de nos grandes villes. Mais que faut-il faire pour y parvenir?

Afin de réussir la transition écologique sans compromettre les besoins de la population, il est impératif de repenser nos milieux urbains de manière à combler à la fois notre économie, notre environnement et notre société.

Il existe ainsi plusieurs correctifs à apporter à nos villes afin de les rendre durables au possible. Un article publié sur GineersNow dresse la liste de six de ces facteurs.

 

1. Maximiser l’espace

Alors que la population locale et mondiale croît, il devient de plus en plus compliqué de contrer l’étalement urbain. C’est pourtant en augmentant la densité de population de manière optimale et responsable qu’il est possible de créer des milieux urbains durables.

 

2. Rationner l’eau

Si au Québec, l’eau nous apparaît comme une ressource abondante et facile d’accès, cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas en limiter son usage. Il pourrait ainsi être possible de rationaliser l’eau, notamment pour son utilisation industrielle, afin de réduire la quantité d’eau usée émise par nos villes.

 

3. Planter des arbres

De nouveaux designs d’immeubles modernes incluent souvent l’intégration d’arbres et de verdure à même la structure. Augmenter la présence de verdure en milieu urbain permet de réduire la quantité de CO2 dans l’atmosphère en le filtrant directement à la source, en plus d’éviter les îlots de chaleur en périodes de canicule.

 

4. Augmenter la mobilité

Ce n’est plus un secret pour personne : améliorer la qualité de nos villes d’un point de vue durable passe par une transformation au niveau du transport. L’objectif est de réduire le parc automobile quotidien en offrant des services de transport en commun optimaux, permettant aux gens de se débarrasser au possible de leur véhicule.

 

5. Combiner les cycles de température

Même si Hydro-Québec nous donne accès à une source d’énergie verte et renouvelable, cela ne veut pas dire que notre utilisation de cette énergie est optimale. Ainsi, autant au niveau industriel, commercial que résidentiel, il est possible de combiner divers cycles de chaleur afin de maximiser le rendement énergétique de nos infrastructures.

Ainsi, la chaleur émise par un immeuble peut être récupérée par un autre, tout comme le froid. Agir de cette manière permet de réduire les pics de puissance lors des périodes de froid ou de canicules, et d’augmenter la quantité d'électricité disponible à l’exportation.

 

6. Faire la promotion de l’agriculture urbaine

Faire de l’agriculture en milieu urbain permet de solutionner de nombreux problèmes évoqués précédemment. Cela permet de réduire le transport associé à l’industrie agroalimentaire, d’augmenter le nombre d’espaces verts en milieu urbain, de maximiser l’utilisation de l’énergie en récupérant la chaleur des infrastructures pour l’agriculture, et de mieux préserver certains sols agricoles usés.

L’idée gagne d’ailleurs du terrain : certains immeubles et commerces à Montréal ont déjà commencé à pratiquer l’agriculture urbaine.